Brexit : une sortie de l’UE qui devrait profiter aux animaux

Alors que le mois dernier les députés britanniques avaient voté contre la transposition dans le droit national d’un texte européen reconnaissant les animaux comme des êtres sensibles, le ministre de l’Environnement, Michael Gove, a insisté pour que le Brexit soit un succès pour les citoyens britanniques mais également pour les animaux : « Nous sommes un pays qui aime les animaux » a-t-il déclaré. Il promet ainsi un Brexit « vert » et « protecteur du bien-être animal ».

Un projet de loi reconnaissant le statut des animaux comme des êtres doués de sensibilité a ainsi été déposé. « Les animaux sont des êtres sensibles qui ressentent la douleur et la souffrance, c’est pourquoi nous inscrivons ce principe dans la loi ». Michael Gove a également ajouté que « le Royaume-Uni en dehors de l’Union européenne peut avoir des normes plus strictes en matière d’environnement et de bien-être animal ». Le projet de loi prévoit aussi de nouvelles peines de prison plus sévères pour les crimes commis à l’encontre des animaux et stipule que les dirigeants politiques doivent « tenir compte du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques gouvernementales ». Ces dernières concernent notamment certaines activités comme la tauromachie et la production de foie gras qui bénéficiaient jusqu’à présent d’exemptions européennes.

La Société royale de protection des animaux (RSPCA) a salué cette décision en décrivant ce texte de loi comme « très courageux », « bienvenu » et « plus fort » que la réglementation européenne. L’ONG Humane Society International le qualifie quant à elle « d’un départ prometteur pour l’ambition du ministre d’améliorer la protection des animaux après la sortie du Brexit ».

 

Gabrielle Montier, le 13 décembre 2017

 

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Article du HuffPost rédigé par Anthony Berthelier