L214 dénonce pour la 3e fois la marque Matines

© Image tirée de la vidéo tournée par L214

Alors que l’Assemblée nationale doit se prononcer la semaine prochaine sur une éventuelle interdiction de l’élevage en batterie des poules pondeuses, l’association L214 dénonce pour la troisième fois le leader français de l’industrie des œufs, la marque Matines.

L214 rendra publique cette semaine trois vidéos dénonçant la maltraitance animale subie par les volailles des élevages fournissant la marque Matines. Ces images choques dévoilent une fois de plus les conditions sordides dans lesquelles les poules pondeuses vivent actuellement, déplumées, blessées, agonisants au milieu des cadavres de leurs congénères.

La première vidéo a été tournée en avril dernier dans une exploitation de la Somme où sont exploitées près de 460 000 volailles ! L’exploitant concerné a répondu aux journalistes du Libération et a déclaré que son entreprise répondait aux normes de bien-être animal.

Le directeur de la qualité chez Matines, David Cassin, a notamment précisé que l’élevage en question faisait partie des partenaires historiques de la marque sans pour autant faire de commentaire supplémentaire concernant cet éleveur. David Cassin a cependant ajouté que « Concernant l’élevage des poules en cage, on est à la fin d’un cycle. Mais on ne peut pas arrêter du jour au lendemain. »

L’association L214 a ainsi décidé d’accélérer le processus en entamant cette semaine d’actions contre l’élevage en batterie, sachant que 69% des poules pondeuses françaises sont concernées par ce type de production. Cette semaine militante coïncide également avec le calendrier de l’Assemblée nationale :

« La semaine prochaine, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’alimentation, les députés seront appelés à voter pour ou contre l’interdiction des élevages de poules en cage», explique Brigitte Gothière, cofondatrice de L214. On parle là des réalités de la vie de plus de 33 millions de poules. Cette filière est très en retard par rapport à la demande sociétale, puisque 90% des Français se déclarent opposés à cette forme d’élevage.»

Pour en savoir plus nous vous invitons à lire l’article publié par le journal Libération.

L214 et les associations de protection animale appellent ainsi à la mobilisation. Pour cela, demandons aux élus de mettre un terme à ces pratiques sur bit.ly/Interpeller.

 

Gabrielle Montier, le 14 mai 2018