La CITES refuse d’agir face à la commercialisation du rorqual boréal par le Japon

La CITES, organisation mondiale de protection de la nature, a pour vocation de réguler le commerce des espèces menacées. L’organisme de conservation, dans l’attente d’informations supplémentaires, a refusé de prendre des mesures contre le Japon et sa commercialisation de rorqual. Celui-ci s’adonne à cette pratique depuis 2002 et affirme chasser les baleines uniquement pour des raisons de recherches scientifiques, d’où la complexité de la situation.

Cette inaction de la CITES a suscité de vives réactions, notamment de l’association IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) qui déplore le double jeu de la CITES « vis-à-vis des pays développés et des pays en développement qui transgressent ses propres règles ».

« Les gouvernements de la CITES échouent à mettre le Japon face à ses responsabilités. Voilà maintenant 15 ans que le Japon importe de la viande et des parties de rorqual boréal à des fins commerciales alors que c’est strictement interdit par la CITES, mais aucune mesure n’a été prise pour contrer cela » a déclaré Matt Collis, directeur des politiques internationales d’IFAW.

En parallèle, le média d’informations Brut Nature a interviewé Paul Watson, le fondateur de Sea Sheperd, dans une vidéo où ce dernier explique son engagement contre la pêche à la baleine.

Lire l’article de consoGlobe sur la CITES.

Voir l’interview de Paul Watson par Brut Nature.

 

Gabrielle Montier,
Le 4 décembre 2017