La Namibie massacre sans vergogne ses otaries

©C’est assez !

De juillet à novembre, les plages de Cape Cross et Atlas Bayde, en Namibie, sont maculées de sang. Car des dizaines de milliers d’otaries à fourrure y sont massacrées tous les ans.

Les jeunes otaries, d’abord séparées de leur mère et rassemblées en groupes, sont empêchées de rejoindre l’océan. Une fois encerclées, le massacre peut commencer : les animaux acculés et terrorisés sont assommés puis poignardés et n’ont aucune chance de s’en sortir.

80 000 bébés et 6 000 mâles seront ainsi abattus. C’est le quota fixé par les autorités namibiennes qui justifient leur décision par un trop grand nombre d’otaries qui « menace » l’industrie locale de la pêche.

IFAW – Fond International pour la Protection des Animaux – soulignait déjà en 2006 que « des études scientifiques ont prouvé que le déclin des réserves de poissons est essentiellement dû à la surpêche et non à la prédation des phoques et des otaries ».

Et rien ne se perd… Si les bébés sont tués pour leur fourrure, leur graisse est également consommée comme complément alimentaire alors que les os et les peaux serviront à la fabrication d’articles de luxe ; quant aux parties génitales des mâles, elles seront utilisées comme aphrodisiaques sur le marché asiatique…

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Le 9 juillet 2019