Le goût de l’exotisme ou la disparition des espèces sauvages

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Oiseaux, mammifères, reptiles, insectes…, du tout petit criquet au majestueux éléphant, le commerce illégal d’espèces sauvages représenterait chaque année dans le monde entre 8 et 21 milliards de dollars.

On le sait, ce commerce exacerbé précipite la disparition d’espèces déjà menacées.
Il suffit de citer, pour s’en rendre compte, l’exemple emblématique de la corne de rhinocéros : en tout juste 6 ans, plus de 6 000 rhinocéros ont été abattus et dépouillés de leur corne. En Afrique, le rhinocéros blanc du Nord est en passe de disparaître définitivement (voir notre article en cliquant ici). Car le prix d’une corne de rhinocéros est évalué entre 25 000 et 50 000 € le kilo, soit davantage que l’or ou la cocaïne…

Pourtant, nul besoin d’aller chercher sur d’autres continents des espèces mises en danger par le braconnage. En France, c’est le chardonneret élégant, victime de la chasse à la glu, qui a quasiment disparu de nos campagnes.

Ce que l’on sait moins c’est que les cirques, les zoos et le commerce des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) soutiennent indirectement le trafic d’animaux sauvages en les transformant en simple valeur marchande et en incitant à leur « consommation » – nombreux sont ceux qui après une visite au cirque ou au zoo veulent leur propre animal sauvage de compagnie. 

Les animaux exploités dans ces cirques et zoos vivent la plupart du temps dans des conditions de détention intolérables, les privant de liberté, et subissent souffrance et stress. C’est le cas de Boulie, femelle hippopotame, exploitée par le cirque Royal.
« Esclave solitaire », Boulie vit loin de ses congénères – alors que les hippopotames sont des animaux grégaires – dans un environnement qui ne ressemble en rien à ses besoins naturels : nager à volonté, vivre dans l’eau et hors de l’eau, communiquer avec les autres membres du groupe, etc. 

Signez la pétition contre les animaux sauvages dans les cirques en cliquant ici.

 

 

Le 9 octobre 2019