L'association de la semaine

Les espèces recueillies sur le site sont aussi variées qu’inattendues et se côtoient sur les vastes espaces qui leur sont réservés. Plus d’un millier de pensionnaires représentent plus d’une centaine d’espèces exotiques, sauvages et domestiques (mammifères, oiseaux, reptiles) et on peut y croiser dromadaires, lamas et ratons-laveurs, lions, tigres et panthères, nandous, émeus et autruches, échassiers (ibis, cigogne…), aras et cacatoès, palmipèdes, gallinacées et sturnidés, sans oublier pythons et autres boas.

Animaux issus de zoos ou encore de laboratoires ou de cirques, animaux blessés dans la nature et infirmes pour le restant de leur vie, animaux sauvages achetés par des particuliers au retour d’un voyage, animaux exotiques trop âgés ou trop encombrants et finalement abandonnés par leurs propriétaires, animaux maltraités ou persécutés… tous les cas de figure se présentent et le Refuge de l’Arche met en place, pour chaque pensionnaire, un protocole d’accueil et de soins grâce notamment à un équipement approprié (zone d’urgence et zone de transit, locaux de quarantaine et infirmerie).

Au fil du temps, les missions de l’association ont pris de l’ampleur et si la protection animale reste l’objectif premier, elle n’en oublie pas sa dimension pédagogique. Ainsi un espace dédié aux visiteurs a récemment été créé afin de les sensibiliser à la condition animale et de leur expliquer, au travers d’une scénographie, les objectifs et la raison d’être du refuge ; des conférences et des expositions sont aussi organisées tout au long de l’année. 

Le Refuge de l’Arche revêt également un rôle social. Dans le cadre de chantiers d’insertion, il accompagne des personnes en grandes difficultés professionnelles. Des contrats à durée déterminée d’insertion sont proposés aux candidats et durant plusieurs mois, ces derniers vont travailler avec des animaux. Grâce à la médiation animale, la réinsertion sociale et la prise de conscience de ses propres capacités physiques et/ou intellectuelles sont obtenues ; le contact avec les visiteurs participe aussi au retour vers une vie et un emploi, à terme, stabilisés.