L’enfer pour les blaireaux

Du 15 mai au 15 janvier, les blaireaux vivent un véritable enfer. Classé « gibier » en France, alors qu’il est protégé dans la plupart des pays européens, il est possible de pratiquer la vénerie sous terre !

La méthode est  des plus barbares : les chasseurs commencent par boucher les entrées où se logent les blaireaux et n’en conservent qu’une seule par laquelle leurs chiens s’engouffrent et harcèlent l’animal forcément terrorisé et aculé. Puis, guidés par les chiens, les déterreurs creusent jusqu’à atteindre le blaireau. Celui-ci est alors saisi et extirpé avec une énorme pince métallique puis mis à mort à l’arme blanche ou à coups de pelle ou de carabine, à moins qu’il ne soit livré encore vivant aux chiens.
Cette traque, d’une violence inouïe, peut durer de 3 à 10 heures.

La Fédération Nationale des Chasseurs soutient les chasseurs qui pratiquent cette vénerie, arguant que la méthode est traditionnelle. En réalité, cette pratique marginale ne s’est développée que depuis une vingtaine d’années et il y aurait ainsi en France quelque 70 000 chasseurs !
Pourtant les blaireaux ne sont pas classés comme nuisibles, ne pullulent pas et ne détériorent en rien les champs agricoles ou les habitations.

De nombreuses associations de protection des animaux, dont Ensemble pour les animaux, s’élèvent contre ces pratiques sauvages et demandent une modification de la législation pour que les blaireaux qui participent à l’équilibre des écosystèmes soient protégés, comme ses congénères européens.

Signez la pétition pour que cesse cette cruelle pratique : https://www.aspas-nature.org/campagnes/protection/protection-du-blaireau/

 

Le 20 mai 2019