P E C C R A M
La présence d’un animal de compagnie au sein de la cellule familiale contribue à l’éveil des enfants en les rendant plus sociables et plus communicants.
Ce compagnon et confident tout en facilitant les interactions avec les autres et en apportant à son jeune maître le sens des responsabilités n’en demeure pas moins un être vivant, avec ses humeurs propres. La cohabitation enfant-animal n’est de ce fait pas sans risque.
Education et surveillance sont donc devenus deux outils indispensables pour préserver l’harmonie de cette relation Homme-Animal et inscrire cette dernière dans une atmosphère de « possession responsable ».
Forte de ce constat notre association a décidé cette semaine de mettre en lumière un programme ludique, éducatif et citoyen : PECCRAM
PECCRAM : Les 7 lettres jalons de la prévention et de la sensibilisation
Ce Programme d’Education à la Connaissance du Chien et au Risque d’Accident par Morsure, destiné aux enfants de 4 à 10 ans, est voué à sensibiliser à la connaissance du chien, à apprendre aux enfants les gestes adéquats en présence de ces canidés et à favoriser une meilleure intégration du chien en zone urbaine.
Créé par Chantal Hazard, comportementaliste diplômée et intervenante en médiation animale, ce programme (présenté sous forme d’un kit pédagogique) pourrait s’articuler autour de trois axes : apprendre, comprendre et traduire le langage canin.
Il a pour but de prévenir les accidents, de réduire les morsures et par ricochet éviter l’euthanasie des chiens mordeurs.
Il s’agit d’un programme de prévention déjà reconnu par le Ministère de l’Agriculture, de la Santé et la communauté scientifique vétérinaire et primé par FACCO (chambre syndicale des fabricants d’aliments préparés pour animaux familiers) par le biais du premier prix « le chien dans la ville ».
Un programme novateur pour poser les bases d’une meilleure communication Homme – Chien
L’apprentissage de l’anticipation par observation du langage canin
La communication entre l’homme et le chien n’est pas innée et anticiper un langage canin nécessite tout un apprentissage.
L’enfant doit être en mesure de comprendre comment se comporter, observer ou encore interpréter les signaux envoyés.
Il doit apprendre à moduler ses réactions et à comprendre que ses gestes sympathiques et bienveillants peuvent être perçus comme une intrusion ou un danger pour le canidé.
L’anthropomorphisme montre ici ses premières limites. Un chien fixé par l’enfant ou câliné maladroitement peut donc se sentir privé de sa liberté et peu enclin aux effusions. La morsure peut donc découler d’un contexte de peur.
Les accidents découlent souvent d’un mauvais décryptage des signaux envoyés par le chien par les enfants: ces derniers conçoivent l’aboiement comme une menace alors qu’il peut s’agir d’un appel au jeu, ils perçoivent le « sourire » canin pour de l’amabilité. Un chien effrayé ne bougeant pas et restant silencieux sera quant à lui perçu comme non dangereux.
C’est cette gestuelle propre qu’il s’agit de comprendre à travers PECCRAM.
Le constat de la nécessaire protection du chien et de l’enfant par la juste éducation de l’enfant.
Les Congrès scientifiques ont montré la nécessité de mettre en œuvre un programme préventif et éducatif chez les jeunes générations. Les enfants sont les principales victimes des morsures qui laissent des séquelles tant physiques que psychologiques d’autant que bien souvent les agressions ont lieu lors de moments de jeu avec le chien de la cellule familiale.
En quelques chiffres
7 millions de chiens en France
22 000 cas de morsures recensés chaque année
Les morsures de chiens représentent 1,9 % des accidents domestiques.
50 à 60 % des enfants ne savent pas distinguer chien stressé et chien heureux alors que la population âgée de moins de 10 ans est la plus vulnérable. Si les mêmes enfants sont éduqués au langage canin la proportion tombe alors à 17 %.
Astrid Heyman-Valois, 23 juin 2017
Chantal Hazard intervient et forme des intervenants pour mettre en lumière, lors de séances d’animation, les bons gestes et comportements face à ce canidé.
Ces personnes pourront à leur tour effectuer des interventions pédagogiques sur toute la France en temps scolaire (avec l instituteur) ou périscolaire, en centre de loisir ou colonies de vacances.
Vous êtes enseignant, parent d’élève, directeur d’un établissement scolaire ou périscolaire, directeur d’un centre de vacances et souhaitez connaître les modalités de mise en place :
Mail : capsulettes@gmail.com