La Chine renforce la protection du pangolin

Le gouvernement chinois vient d’annoncer l’arrêt de la prise en charge par l’assurance maladie des médicaments traditionnels à base d’écailles de pangolin.

Mammifère le plus victime de trafics sur la planète, le pangolin bénéfice d’une protection nationale de 2e classe en Chine et du niveau de protection le plus élevé défini par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) interdisant le commerce international de l’ensemble des 8 espèces de pangolin (voir notre article en cliquant ici).

Malgré cela, cet animal est l’objet de toutes les convoitises car ses écailles sont présumées guérir certaines maladies. Elles sont aujourd’hui commercialisées par plus de 200 laboratoires pharmaceutiques.
Ce sont  ainsi des centaines de milliers de pangolins qui périssent chaque année.

S’il ne s’agit pas d’une interdiction totale du commerce intérieur chinois, c’est un premier pas vers la conservation et la protection de l’espèce.
Cette nouvelle mesure prendra effet au 1e janvier 2020.

Le gouvernement chinois envisage également de supprimer d’autres médecines dérivées de la faune : tortues, hippocampes, coraux, etc.

Souhaitons que ces interdictions prennent effet le plus rapidement possible.

Le 4 septembre 2019